Ernessa J. Elenwe
◗ EMPREINTES : 3905 ◗ INSCRIT(E) LE : 28/01/2011 ◗ SEXE : ◗ HUMEUR : Démoniaque ◗ LOCALISATION : A l'ombre
| Sujet: One-shot : On m'appel monstre Lun 20 Mai - 11:53 | |
| Voici un One-shot que j'ai écris hier, d'avance je suis désolé pour les fautes de français bref ... Donc je vous laisse lire et si vous avez un ou des avis n'hésitez pas On m'appel monstre Pour moi il n’y a pas un million de façon de commencer la journée, cela se résume surtout à des corvées, des injures, la peur au ventre, la faim et parfois des larmes. Ma chambre se trouve dans un placard sous un escalier, étrange n’est-ce pas ? Bien pas pour moi, vue que je suis un monstre, moi Harry Potter je suis l’abomination des Dursley, d’ailleurs je me demande pourquoi je ne suis pas mort avec mes parents dans cet accident de voiture, enfin passons ….
Dans le fond de mon placard, je peux suivre grâce à une mince lucarne la vie qui s’éveille autour de moi. Evidemment je dors très peu, vous arriverez vous à dormir avec une énorme araignée juste au dessus de votre tête ? Ah! Voila sa commence…
-Harry! Debout et va vite préparer le petit déjeuné
Le signal de départ, aurais-je le droit de manger aujourd’hui ? De finir au moins les miettes ? Si miette y reste, car vue l’obésité morbide de mon oncle et mon cousin je doute d’avoir quelque chose à me mettre sous le dent. Je mets mes lunettes rafistoler d’un bout de scotch (on n’achète pas des lunettes neuves pour le monstre) et je trottine de ma petite silhouette de gosse de 8ans trop petit et trop maigre pour son âge (comme le dise si bien les voisins) et prends mes outils, mes armes, enfin casseroles, poêles, beurre, bacon…. Et voila que je commence la préparation du repas de mes geôliers.
-Pas trop grillé Harry … Sale gosse peux-tu faire attention le bacon va coller à la poêle … Qu’Est-ce qu’on va faire de toi ? Tu es vraiment un fardeau …
J’ai envi de lever les yeux au ciel lorsque j’entends du bruit dans les escaliers et la, un garçon de mon âge entrer tel un boulet de canon dans la cuisine pour se jeter sur sa gamelle. Voici mon fameux cousin, le fils prodige des Dursley qui passe son temps à hurler quand il n’est pas content et à donner des coups de pieds aux plus faibles. Je vois ensuite arriver mon oncle … Moustache de morse, triple menton, un regard de fou, il arrive dans la cuisine avec son journal et étale sa grosse masse à table pour commencer à engloutir le petit- déjeuné.
-Harry tu rêve ? Le thé, combien de fois vais-je devoir te le répéter ? Tu le fais exprès hein ? Pousse toi, va servir le jus d’orange! Allez plus vite
Ma tante une femme délicieuse, je me dépêche de prendre le pichet de jus d’orange et de remplir les trois verres présents à table, oui nous sommes quatre, mais je ne compte pas. Je prends cette fois-ci le pichet de lait, je le dépose à table et c’est partis pour faire griller les toasts avant que je me prenne une gifle quotidienne plus tôt que prévus.
J’en peux plus, je suis fatigué, je ne suis que l’esclave … J’entends mon cousin rire, mon oncle parler des derniers potins et ma tante qui ne cesse de jeter des regards noirs aux voisins. Elle aussi aime les ragots, d’ailleurs elle commence à raconter la façon dont madame je ne sais plus qu’elle nom « ose » étaler sa « science » . Bon et moi alors je peux venir à table ? J’ai faim …. Mais visiblement ils m’ont complètement oublier. Si je viens à table et que je ne suis pas inviter je m’en prends une, si je retourne dans mon placard sans qu’on me l’ai dit je m’en prends une aussi, alors je fais comment ? Bien je fais encore et toujours le bon et petit soldat bien droit, prêt aux ordres (limite un majordome) et j’attends qu’on daigne me faire un petit geste, n’importe quoi, un va-t-en, un signe de venir, je sais pas, mais qu’on arrête de m’ignorer!
Ma tante à relever la tête, une lueur d’espoir s’illumine en moi et elle s’éteins rapidement. Elle a fait semblant de ne pas me voir …. Si je bouge, je ferais trop de bruit, si je demande je me montre malpolis, pourquoi suis-je venus au monde déjà ?
Retenir les larmes, le cœur déjà brisé, l’estomac vide au bords des lèvres, une envie de fuir, de partir, en serais-je apte un jour ? Est-ce qu’on viendra un jour me sauver de cet enfer ? Harry, tu te plains trop … Tu as sans doute mériter ton sort, après tout … Tu es un monstre. |
|